Portugal 2020

Vie sociale au ralenti pour cause de virus,  alors autant repartir, et à vélo tant qu'à faire. Ce sera donc la partie portugaise de l'Eurovélo1.

Samedi 26 septembre
Aeroport de Porto - Gulpilhares

Temps gris, juste un peu  de pluie avant d'arriver.

En suivant l'eurovelo 1. Juste un passage à Porto que je connais déjà. 

Hébergement Airbnb dans un appartement. Le réseau Warmshowers d'entraide des cyclistes au long cours semble plutôt limité ici. Cela va se confirmer tout au lond du parcours puisque je ne pourrai jamais en bénéfécier. La péninsule ibérique n'est pas la plus hospitalière pour les deux roues, je m'en étais déjà apreçu lors de mon tour de l'Andalousie. Ce sera donc Booking et Airbnb.

Dimanche 27 septembre
Gulpilhares - Aveiro

Fort vent de nord très favorable puisque je pique plein sud. Pour une fois !
L'eurovelo 1 est tracé sur les cartes,  mais pas balisé. Le GPS est donc indispensable. On roule sur de belles pistes toutes neuves et puis soudain,  plus rien. Faut passer sur la route. Sinon le parcours est agréable et varié : vastes plages et stations balnéaires, campagne et champs de maïs,  marécages et faune sauvage...



 
 
 








Aveiro

Très carte postale...

 ...vénitienne

Lundi 28 septembre
Aveiro - Figueira da Foz

Vent frisquet de NO, globalement favorable.
Très beau début de parcours dans la lagune sur piste blanche. Après ça se complique avec une interminable ligne droite de 25 km sur une piste défoncée au milieu d'une forêt ravagée par un incendie, suivie d'une raide montée sur chemins de terre juste avant de plonger sur Figueira. 






Praia de Mira


Tout cramé sur 25 kilomètres


La saison estivale est bien finie

Figueira da Foz




Mardi 30 septembre
Coimbra sous le soleil

Journée sans sacoches pour un petit tour à Coïmbra et son université





Montemor


Mercredi 31 septembre
Figueira - Leiria

La forêt, brûlée, à nouveau. Sinon, encore pas grand chose à se mettre sous la roue






 
 
Jeudi 1 octobre

Leiria - Alcobaca 

L'étape des monastères 
 
 Grosse pluie le temps de visiter Batalha et son superbe monastère


Le sud se rapproche
 
Alcobaça
 
 



J'ai le temps de faire un tour jusqu'à Nazaré
 
Les dernières barques, pour la déoration uniquement
 
Nazaré. J'y étais allé dans les années 70. Les bateaux de pêche ne sont plus que des pièces de musée et le port est couvert de bars à touristes. Très déçu, forcément.

 

Vendredi 2 octobre
Alcobaca - Peniche

La tempête est arrivée jusqu'ici.  Grosse galère pour terminer l'étape avec les rafales en pleine gueule. Auberge tout au bout de la presqu'île



Obidos, l'un des plus beaux villages du pays






Le vent forcit, la tempête se profile




Peniche. Vite, à l'abri de la tempête


Samedi 3 octobre
Peniche - Ericeira

Tout en bosse avec pas  mal  de pistes blanches et section digne d'un single VTT. La tempête s'est calmée. Un peu de crachin l'après-midi,  juste le temps de mettre les vêtements de pluie.












Ericeira la bleue, un petit air de Chefchaouen.


Hébergement guesthouse sur la place principale. 





Dimanche 4 octobre
Ericeira  - Cascais

Etape routière au début pour èchapper aux rudes montées sans intérêt de l'EV1.
Je n'évite pas quand même un méchant raidar sur piste VTT pour aller a cabo da Roca, le point le plus occidental de l'Europe continentale.
 
 

 
Cabo da Roca



L'étonnante architecture des maisons de Cascaix



Hébergement sympa

Lundi 5 octobre
Cascais  - Lisbonne

Pas facile de suivre l'itinéraire EV1 qui louvoie en bordure de mer ou s'égare dans les rues adjacentes. Court séjour à Lisbonne pour profiter de la ville et de ses alentours
 
Cloître des Hieronymites


Praça do Comercio
 
Sintra
 

Jeudi 8 octobre
Lisbonne  - Setubal

Courte étape.



Setubal
 
Vendredi 9 octobre
Une journée pour aller à Sesimbra et au cap d'Espichel Sans les sacoches, c'est préférable.

Le cap





 
Samedi 10 octobre
Setubal  - Lagos
Cette partie du pays ne m'inspire pas trop. Je décide donc de gagner du temps et rejoindre lagos en train.
 
Grosse panique en gare de Lagos!
J'ai oublié mon petit sac à dos avec papiers et CB  dans le train précédent, au moment de la correspondance pour Lagos. Du coup il doit se retrouver à Faro, à plus de 100 km de là. La guichetière téléphone à Faro et on lui dit que mon sac est bien au guichet de la gare.
Sauvé !!!
 
Donc je dois prendre le train pour Faro, récupérer mon sac, puis revenir à Lagos. Heureusement j'ai un peu d'argent dans ma poche : 7,35€. Le prix du billet c'est 7,45€...
La guichetière m'a fait cadeau des 10c...
Les deux heures de train pour aller à Faros m'ont paru une éternité.
Pour récupérer le sac, que je voyais juste derrière la guichetière, il fallait que je présente une pièce d'identité qui était... dans mon sac, que la dame ne voulait pas toucher...

 
A partir de Lagos, terminée l'itinérance
Je vais rayonner à la journée sans les sacoches. Le Portugal a  vélo, c'est plutôt usant, je vais terminer mon parcours en train. Une dernière étape à Faro, puis retour à Lisbonne.


Lagos et ses environs




Faro et ses environs


Hors saison, l'hébergement a plus de charme


Dernier jour avant le retour à Lisbonne. Entre Faro et la frontière espagnole









Le bout du voyage. Au fond, l'Espagne
 
Et pour conclure, quelques idées reçues sur le Portugal et ses habitants
 
1. Les portugais mangent des sardines à chaque repas.
Vrai. Dans tous les villages ca sent la sardine grillée à l'heure du repas.
 
2. Les portugaises ont du poil sous les bras.
Vrai,  du moins celles qui ne s'épilent pas.

3. Les portugais vivent dans leur voiture.
A voir le nombre de bagnoles dans les rues piétonnes,  sur les pistes et les chemins, sur toutes les petites routes complètement paumées, c'est probablement vrai. Je pense même que certains la garent dans la cuisine. Le seul endroit où on n'en voit pas, ce sont les autoroutes !

4. Les portugais ne savent pas ce qu'est un vélo
Vrai. Vu la pauvreté et l'incohérence des pistes et des itinéraires soit disant cyclables,  c'est certain. D'ailleurs les piétons qui se promènent sur les pistes cyclables sont tout étonnés de te voir là. 

Du point de vue du cyclo rando, le Portugal n'est pas à conseiller pour une première expérience.